C’est dans la grande salle du feu Bel Ordinaire, l’adresse du regretté journaliste et critique Sébastien Demorand, que le chef Thomas Chisholm a décidé de poser ses casseroles. Après plusieurs mois de travaux, de réflexion et de pandémie, le lieu reprend finalement vie aujourd’hui avec l’un des candidats les plus vifs et remarqués de la dernière saison de Top Chef et sa nouvelle mue : Chocho.
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© Antoine Motard
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Au programme : une cuisine inspirée de son univers unique, marqué, mais aussi de ses influences familiales catalanes et américaines – on parle déjà du “ceviche en teq-paf” comme d’un futur classique du chef. S’il entend proposer une cuisine de saison avec les pépites de petits producteurs locaux, le point fort du lieu tient surtout à son laboratoire “dédié aux techniques de conservation ancestrales”, qui lui permettront de “travailler à l’année les matières premières saisonnières, transformées en sirops, vinaigres ou lacto-fermentations diverses”.
Laboratoire et œuvres d’art
Bref, une “cuisine d’auteur”, arrosée de vins bien faits, à déguster autour des célèbres grandes tables en bois qui occupent le lieu. L’établissement sera occupé, par ailleurs, par une dimension artistique franche et assumée, à l’image de son parcours dans Top Chef. Ainsi, on pourra retrouver à table les céramiques de Karla Sutra, dans les enceintes une playlist hip-hop aux petits oignons et, sur les murs, un ensemble d’œuvres et de tableaux graphiques sélectionnés par le chef et ses équipes.
© Antoine Motard
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Chocho
54, rue de Paradis (Paris 10)
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