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On a mangé chez Tuba, le petit hôtel que l’on s’arrache à Marseille

On a mangé chez Tuba, le petit hôtel que l’on s’arrache à Marseille

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© Juliette Abitbol et Edouard Sanville

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Par Robin Panfili

Publié le

Les pieds dans l’eau et le soleil dans l’assiette de ce petit hôtel des Goudes devenu incontournable.

Cette fois, c’est la bonne. Après une première saison culinaire mitigée, il semblerait que le nouvel hôtel à cabanons que l’on s’arrache à Marseille, Tuba, a redressé la barre. Depuis quelques mois, les cuisines de ce lieu, à la vue exceptionnelle sur le petit port des Goudes, ont été confiées à Antoine Teychené, un “vrai” d’Endoume, déjà passé dans les cuisines d’Alain Ducasse, Pierre Hermé, Jean-François Piège, Éric Fréchon et celles de L’Oustau de Baumanière, où officie Glenn Viel, le plus jeune triple étoilé de France.

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Entre les tables en bois et les rochers cabossés par le Mistral, le jeune chef Antoine Teychené est venu bousculer les choses. “J’étais porté par une envie de proposer quelque chose de simple, de lisible d’authentique et de fidèle à l’idée que je me fais de la cuisine”, nous confie-t-il. Par l’envie de rentrer au bercail aussi. Résultat : une carte ramassée, cohérente et éclectique de quatre entrées, quatre plats et quatre desserts.

© Agathe Hernandez

Authentique

“Je suis plus dans le sentiment que dans la performance”, répète-t-il. Ici, à Tuba, il entend proposer une “cuisine de maison”, à l’aide d’une carte de saison réduite, mais en perpétuel mouvement. Dans l’assiette, on retiendra d’abord, en entrée, ses panisses, ses artichauts crus et fenouil de Provence ou la tartine de pain grillé à la poutargue de Martigues.

© Agathe Hernandez

Carte mini, plaisir maxi

Pour la suite, une belle polpette d’agneau façon tajine et légumes, une très gratinée parmigiana d’aubergines, un poisson frais et de ligne, un risotto d’épeautre, parmesan et blettes, un pan-bagnat au thon fumé, une salade niçoise revisitée et, évidemment, la Tuba Pasta. Mention spéciale pour cette dernière, parfaitement exécutée et servie en abondance pour notre tablée qui n’en a fait qu’une bouchée.

© Agathe Hernandez

Pour finir, avant un petit plongeon ou une petite sieste, le chou craquelin de la maison à la crème pistache et aux citrons de Sicile, une imposante île flottante et sa crème anglaise à la vanille de Madagascar, ou un riz au lait au caramel et au riz soufflé. On recommande aussi le Sormioule, délicate réinterprétation du Moscow Mule, en hommage à la calanque de Sormiou, située à quelques pas de là.

Tuba
2 boulevard Alexandre Delabre (8e – Marseille)
Infos et réservations ici