Vous avez aimé le Bouillon Pigalle, voici son cousin XXL le Bouillon République

Vous avez aimé le Bouillon Pigalle, voici son cousin XXL le Bouillon République

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(© Bouillon République / Benoit Linero)

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Par Pharrell Arot

Publié le

Tape dans le dos, choucroute et toujours le magnum de vin à 20 balles : on a testé le Bouillon Répu'.

Qui n’a pas organisé un anniversaire au Bouillon Pigalle depuis son ouverture en 2017 ? Grande tablée, plats et grandes carafes de vin aux prix imbattables, le sentiment d’être des rois sans claquer ses économies avait secoué gentiment le petit monde des gros restaurants de la capitale.

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(© Bouillon République / Benoit Linero)

Installé au 39 boulevard du Temple, en lieu et place de la mythique brasserie Chez Jenny (où on avait pu quelques semaines avant la fermeture manger une dernière fois leurs mythiques choucroutes), ce nouveau vaisseau amiral du début d’empire du Bouillon a gardé l’esprit des lieux malgré une refonte complète : on retrouve les boiseries, les petits salons, l’ambiance ultra-chaleureuse mais cossue, et un petit nouveau à la carte sous forme de clin d’œil : évidemment une choucroute.

(© Bouillon République / Benoit Linero)

1 800 mètres carrés et 450 couverts

Grandes portes tambour, moquette épaisse, serveurs qui jonglent avec les plateaux, ici ça va vite, ça rutile, comme un petit voyage dans le temps où on ne serait pas choqué de voir une épaisse fumée de cigarettes envahir les lieux. Heureusement dans la modernité, l’air peut rester frais sans empiéter sur le dépaysement. 

À la carte, on ne change pas une formule qui marche, des prix très bas pour des produits simples et frais, avec les évidents œufs-mayo (la maison a tout bonnement remporté les championnats du monde en 2019) à 1,90 euro, l’huître à 1 euro, l’os à moelle à 3,80 euros, et une dizaine d’autres options à clairement partager, des escargots aux rillettes de truite en passant par les crevettes-mayo.

(© Bouillon République / Benoit Linero)

Pour les plats, c’est la même chanson, servis rapidement par les serveurs zélés à la tape dans le dos facile, qui jouent bien leur rôle sans en faire trop. Nouveaux venus à la carte : la choucroute donc à moins de 10 euros, et la soupe Tête de Lion, cousine de la fameuse VGE, à 12,90 euros. La saucisse purée reste évidemment au programme, et on vous conseille aussi la brandade de morue servie plus que généreusement. Steak-frites, confit de canard, bœuf bourguignon, sont évidemment toujours présents, sans qu’aucun plat ne dépasse les 14 euros.

(© Bouillon République / Benoit Linero)

Pour le dessert, on continue dans les classiques à bon prix, avec en tête d’affiche la grosse profiterole devenue la norme des tables de brasserie. Les autres notes sucrées jouent la simplicité (toujours avec le prix qui va avec), mais ce n’est pas pour eux qu’on refera le déplacement.

Le Bouillon République n’est pas une petite histoire en note de bas de page du Bouillon Pigalle, c’est une sacrée machine, dans un sacré écrin, avec une formule rodée comme jamais. Nous n’avons pas besoin de vous dire d’y aller, vous allez forcément y finir pour une grande tablée d’anniversaire avant la fin de l’année.

Bouillon République
39 boulevard du Temple (Paris 3e)

Merci au Bouillon République et à l’agence Magna Presse pour l’invitation.