AccueilLifestyle

La science n’arrive pas à expliquer pourquoi on ne renverse pas notre café en marchant

La science n’arrive pas à expliquer pourquoi on ne renverse pas notre café en marchant

Image :

© Getty Images

avatar

Par Anna Finot

Publié le

Le quotidien, c’est Fort Boyard.

Qui n’a pas déjà tremblé à l’idée de s’ébouillanter avec sa tasse de café brûlant à la main ? Depuis la machine à café jusqu’à votre bureau, vous arrivez (presque) à tous les coups à transporter votre mug fumant, et ce sans en renverser une goutte et sans que ça vous demande trop de concentration. Un phénomène qui peut paraître anodin mais qui, en réalité, en dit long sur notre capacité humaine à interagir avec des objets complexes.

À voir aussi sur Konbini

Ces capacités de concentration et de contrôle propres aux humains échappent aux scientifiques, qui ne parviennent pas à les expliquer rationnellement. “Si l’être humain possède une capacité naturelle, ou douée, à interagir avec des objets complexes, notre compréhension de ces interactions, surtout au niveau quantitatif, est quasiment nulle”, explique Ying-Cheng Lai, professeur d’ingénierie électrique à l’Arizona State University, pour Food&Wine.

Une incompréhension qui n’aide pas les ingénieurs en robotique à aller plus loin dans l’intelligence artificielle. Loin d’eux l’idée de vouloir inventer des rangs de robots qui distribueraient des cafés sans les faire tomber, les chercheurs en ingénierie s’interrogent plutôt sur la capacité des robots à effectuer les tâches qui semblent si faciles aux humains. L’exemple du café est un point de départ adéquat pour cette recherche.

“Une compréhension de la façon dont les humains interagissent avec leur environnement changera à jamais la façon dont nous concevons notre monde, et pourrait révolutionner la conception de prothèses intelligentes et ouvrir une nouvelle ère de fabrication et d’automatisation”, a déclaré Brent Wallace, doctorant et coauteur de l’article. “En imitant les comportements adoptés par les humains pour manipuler des objets complexes, nous serons en mesure d’automatiser des processus que l’on croyait auparavant impossibles.” Mais a-t-on vraiment envie d’en arriver là…