Le “crowdfarming”, une nouvelle façon de participer à l’agriculture raisonnée

Le “crowdfarming”, une nouvelle façon de participer à l’agriculture raisonnée

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(© Getty Images)

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Par Tess Birkedal Hartmann

Publié le

Pour endiguer la surconsommation et le gaspillage, on adopte le "crowdfarming", ou agriculture participative.

Chaque seconde, dans le monde, près de 42 tonnes de nourriture sont jetées. Dans les pays à revenu moyen et élevé, la nourriture est gaspillée en grande quantité tout au long de la chaîne alimentaire (consommateurs, producteurs, distribution et transformation), avec un rôle accru du consommateur.

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Ce gaspillage, le “crowdfarming”, comme expliqué dans ce reportage de France Télévisions, essaie de l’éradiquer à la racine : au moment de la production.

Produire ensemble

L’idée est simple : les consommateurs “adoptent”, à un certain prix, un arbre fruitier dans un verger partagé, une chèvre dans une laiterie, ou une même une poule… Chaque adoptant est ensuite propriétaire et reçoit chez lui la récolte de son bien : les avocats de son arbre, le fromage de sa chèvre et les œufs de sa poule.

Les produits, extra-frais, sont directement envoyés à leur propriétaire. Les avantages de ce système ? L’agriculteur a une assurance en avance sur la quantité à produire car une partie de sa production est déjà vendue. Ainsi, il ne gaspillera pas car il ne surproduira pas, et ne perdra donc pas d’argent. Le consommateur, propriétaire, est assuré de la qualité et de la fraîcheur des produits qu’il reçoit.

Niveau prix, les témoignages vont tous dans le même sens : c’est avantageux, cela ne coûte pas plus cher que dans le commerce. De plus, chacun est heureux de ne pas passer pas plusieurs intermédiaires et d’ainsi mieux rémunérer les agriculteurs.

Une agriculture et des élevages raisonnés, c’est ce qui séduit déjà plus de 100 000 personnes à travers l’Europe. Sur la plateforme crowdfarming.com, vous pouvez passer le pas, que vous ayez envie d’une petite parcelle de vigne pour boire du vin blanc, d’adopter une vache pour produire du camembert ou d’avoir votre noyer pour profiter de son huile de noix.