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Quand les botanistes viennent à la rescousse des “mauvaises herbes” urbaines

Quand les botanistes viennent à la rescousse des “mauvaises herbes” urbaines

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© Instagram/More Than Weeds

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Par Louise Leboyer

Publié le

Des rebelles armés de craies pour renommer les plantes sauvages urbaines.

L’initiative était d’abord née à Toulouse, où Boris Presseq écrivait à la craie le véritable nom des végétaux trop souvent surnommés “mauvaises herbes”. “Je voulais faire prendre conscience aux citadins de la présence de ces plantes sauvages sur les trottoirs, pour les inciter à mieux les connaître et à la respecter”, avait confié le botaniste toulousain au Guardian. 

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Une visibilité rendue possible par l’interdiction de l’usage de pesticides dans les espaces verts en 2017, puis dans les jardins en 2019. Dans la rue, comme sur les réseaux sociaux, la découverte de ces graffitis avait séduit et la démarche s’était répandue à l’échelle nationale et européenne. 

Une initiative qui peine pourtant à s’exporter outre-Manche pour des raisons légales. “Que ce soit pour dessiner une marelle, une œuvre d’art ou écrire des noms de plante, il est interdit au Royaume-Uni d’écrire à la craie sur les chemins et les routes sans autorisation” et ce, peu importe la portée éducative, explique le quotidien britannique. 

Au plus grand désarroi de Sophie Leguil, botaniste française établie à Londres, dont le mouvement More Than Weeds entend bien rappeler leur rôle écologique. Une quête d’autorisations auprès des municipalités pour enfin redonner leur nom aux plantes sauvages malaimées.