Un homme empoche 300 000 dollars grâce à la vente de ses fûts de whisky

Un homme empoche 300 000 dollars grâce à la vente de ses fûts de whisky

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© Roger Parfitt

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Par Anna Finot

Publié le

Ce directeur de banque britannique en profite pour partir à la retraite plus tôt que prévu.

Alors qu’il avait une trentaine d’années, Roger Parfitt achète un fût de whisky Macallan pour 3 200 livres (3 700 euros) et un fût de Tobermory pour 1 500 livres (1 700 euros). Si les noms de ces alcools ne vous sont pas familiers, dites-vous simplement qu’ils doivent être bons, si l’on en croit leur prix… Cet achat de 4 700 euros (tout de même) en 1994 s’est transformé, 27 ans plus tard, en un investissement très fructueux.

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En effet, M. Parfitt vient de vendre ses deux fûts pour 225 000 livres (soit 259 650 euros) à Whiskey Investment Partners. Un retour sur investissement de 4 700 % qui va lui permettre de prendre sa retraite trois ans plus tôt que prévu. Un placement d’autant plus enivrant qu’il n’aura pas à payer d’impôt sur les bénéfices de la vente de ses deux fûts. Le Her Majesty’s Revenue and Customs, l’autorité fiscale du Royaume-Uni, a déclaré que les whiskies en fût étaient des “actifs perdus”, en raison de l’évaporation progressive de l’eau et de l’alcool. De quoi donner envie de se griser dans des investissements de liqueurs…

“J’ai acheté ce fût sur une intuition à l’époque”, a déclaré Parfitt au Telegraph. “Je me souviens avoir pensé que s’il ne prenait pas de valeur, le pire qui puisse arriver serait de le sortir de l’entrepôt, de le mettre en bouteille et de le boire. Il y avait toujours cette solution de repli pour moi.” En effet, il aurait eu de quoi noyer son chagrin… Mais aujourd’hui, l’heure est à l’ivresse pour ce père de famille de 59 ans, qui prévoit de rembourser son prêt immobilier et de faire un voyage en famille en Floride. Sans surprise, il va également réinvestir dans le whisky, en achetant un tonneau pour chacun de ses deux enfants.

Pas la peine d’avoir un palais très développé, du pif pour repérer les bonnes affaires suffit.