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Après l’escroquerie à la baguette, voici une étrange “arnaque à la pizza”

Après l’escroquerie à la baguette, voici une étrange “arnaque à la pizza”

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© NBC

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Par Robin Panfili

Publié le

"Je m’en veux, je me sens naïve. Lorsqu’on m’a proposé une telle commande je n’ai pas hésité longtemps."

Dans les Vosges, une restauratrice de Rambervillers est démunie. Il y a quelques jours, et après plusieurs galères face à la crise sanitaire, Magali Mertz s’est retrouvée victime d’une escroquerie de grande envergure : une “arnaque à la pizza”.

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Après avoir vérifié sur le site Infogreffe la fiabilité du commanditaire, le restaurant a accepté une commande de soixante pizzas au cours du mois d’août, deux fois par semaine, destinée à une colonie de vacances – soit un contrat d’environ 4 500 euros et plus de 500 pizzas.

Afin de se prémunir de toute déconvenue, la restauratrice verse une caution “non encaissable” de 510 euros pour des prétendus “frais de dossier”, qui sera finalement débitée une dizaine de fois. Quant aux soixante pizzas, personne n’est venu les récupérer et le contrat n’a nullement été honoré. “Je m’en veux, je me sens naïve. Lorsqu’on m’a proposé une telle commande je n’ai pas hésité longtemps”, a-t-elle confié à Vosges matin. La restauratrice a porté plainte et a demandé à la banque un remboursement des sommes prélevées.

Cette arnaque en rappelle une autre, observée en Ardèche en mars dernier. Cette fois, l’escroquerie avait été dénommée “l’arnaque à la baguette”. Des boulangers et pâtissiers ardéchois avaient été approchés par des escrocs grimés en prétendues centrales d’achats ou entreprises se présentant comme collecteur de marchés publics.

Ces derniers leur proposaient “d’accéder à ces marchés, leur promettant parfois de vendre des centaines de baguettes sur une année ou de pouvoir proposer leurs produits à des écoles ou collectivités”, écrivait Le Dauphiné libéré. Un chèque leur était envoyé dans l’attente d’un autre chèque plus important, sauf que les chèques étaient des faux et que les artisans n’ont jamais revu la couleur de leurs investissements financiers.